Capitale du Bade-Wurtemberg et de la Maultasche (ravioles), fief de Mercedes-Benz et Porsche, traversée au nord par la rivière Neckar, Stuttgart est la sixième plus grande métropole d’Allemagne avec près de 630 000 habitants. Un peu toisée par les habitants des autres Länder, elle rime souvent avec chantiers et bouchons. C’est en grande partie vrai, les travaux titanesques autour de la gare (démarrés en 2020) ne devraient pas s’achever avant fin 2025.
Dans quelle catégorie ranger Stuttgart ? Industrielle lui colle à la peau c’est certain, Stuttgart est indissociable de l’automobile (Daimler, Porsche, Mercedes) et de sa tour de télévision. Viticole avec ses 16 hectares de vignobles, son climat et sa géographie à part, Stuttgart est nichée dans une cuvette. Verte et pentue avec ses collines, ses parcs et jardins, ses escaliers et ses points de vues. Contrastée avec ses bâtiments classiques qui flirtent avec des buildings ultra-modernes. Sans oublier culturelle avec d’importants musées, galeries, théâtres et sa fête de la bière…
Ma première visite remonte à 2022. J’y suis depuis retournée à plusieurs reprises. Je me souviens de la déception à l’arrivée. Je m’attendais à trouver un centre historique avec des façades pittoresques. Fortement endommagée pendant la guerre, Stuttgart est une ville récente mais quelques beaux édifices ont été reconstruits à l’identique. Je me suis surprise à apprécier le nouveau quartier de l’Europaviertel, ses bâtiments contemporains, ses tours futuristes façon La City qui poussent depuis les années 2000, au centre-ville un peu ingrat.
Cerise sur la Forêt-Noire, la ville était déjà à ce moment-là un chantier monumental. Une collision visuelle dès la sortie de la gare, en pleine reconstruction. La douce mélodie des marteaux-piqueurs pour vous accueillir. Sans compter la nature encore relativement endormie – les seules chenilles en vue, des Caterpillar et le seul ballet, celui des grues – et les autochtones groggys par la grisaille et l’humidité. Le gros lot.
En même temps quand on débarque mi-mars en pleine semaine, fallait-il espérer plus ? Il y avait sûrement un feu qui brûlait sous la glace mais un second séjour aura été nécessaire pour m’y réchauffer et vous présenter Stuttgart sous son meilleur jour. Et puis sous le soleil c’est forcément différent.
Bien qu’à deux heures de route de Strasbourg en voiture, j’ai choisi l’option ferroviaire pour ce petit safari urbain à Stuttgart, plus économique, plus reposante et toujours largement plus intéressante qu’avec la SNCF. (Bade-Wurtemberg Ticket pour la journée ou Deutschland-Ticket au mois). Pour découvrir la ville, deux jours c’est pas mal, trois jours c’est plus confort, il y a largement de quoi faire, demandez le programme !
Sur place, j’ai été surprise par les relatives petites distances. Le centre-ville, où sont concentrés les principaux bâtiments et monuments historiques peut se parcourir à pieds, même si j’ai préféré les épargner en empruntant de temps à autre le métro (Tageskarte à la journée / inclus dans le D-Ticket).
Avant de partir à la découverte de Stuttgart et de démarrer la visite, il faut évoquer les Stäffele. Les Stäffele (ou encore Stäffelesrutscher) was ist das ? Une petite introduction s’impose…La ville est surnommée “Kesselstadt “ parce qu’elle est située dans une cuvette. On observe donc une forte dénivellation (et peu de vent), jusqu’à 300m par endroits. Une fois en bas, il faut penser à (comment) remonter. On n’est pas à Lisbonne certes, mais il faut s’attendre à une marche un peu sportive localement.
Les Staffeln (Stäffele en souabe) sont des escaliers tout simplement, mais très raides. Une des particularités de Stuttgart – un symbole même – il y en a plus de 600 dans la ville. Les escaliers datent du 19ème, époque à laquelle on cultivait beaucoup la vigne à Stuttgart (c’est toujours le cas). La palme du Stäffele le plus long et le plus raide revient au Willy-Reichert-Staffel avec ses 408 marches. C’est pas pour les mauviettes, escalier que je me suis farci pour atteindre le Karlshöhe (voir plus bas). Dieu merci un Biergarten – et l’une des plus jolies vues sur la ville – vous attendent au sommet ! À voir également, ceux de l’Eugensplatz avec sa fontaine cascade (Galatea Brunnen). Le côté positif de la grimpette ?
La promesse de jolis points de vue et spots photos. Et rien de mieux pour faire travailler les cuissots et éliminer les boules de glaces englouties juste avant.
Incontournable, c’est le symbole de la ville. La visite est plutôt rapide mais toujours très sympa à faire. Pour y accéder il faut emprunter un petit chemin forestier, no stress, 10 min de marche à peine, c’est facile et bien indiqué. La Fernsehturm de Stuttgart c’est la première tour télévision du monde. Sa construction a démarré en 1954, l’inauguration et l’ouverture ont eu lieu en 1956. C’est aussi la première tour TV composée d’acier et de béton. Le mât mesure 217m jusqu’à l’antenne. La plateforme panoramique se situe elle à 150m, l’ascension se fait en 36 secondes (5m/s). Une fois au sommet, on profite de la vue 360°.
Fritz Leonhardt, son inventeur, à la fois ingénieur et constructeur, est connu pour avoir élaboré les plans de nombreux ponts, immeubles et d’autres tours TV. Fonctionnels mais trop vilains, en plus d’être préoccupé par les aspects techniques, le design et l’esthétique des bâtiments constituaient également un point important. Dès le départ, il avait en tête d’en faire une tour TV et d’apporter une dimension touristique et gastronomique à son projet avec un accès grand public et un restaurant.
La structure du pied est en béton. La plateforme, en forme de panier, est composée de quatre étages : le premier est dédié aux locaux techniques, les deux suivant sont réservés au restaurant et à la cuisine, le dernier donne accès à plateforme panoramique, elle-même sur deux niveaux. L’antenne est aujourd’hui à l’arrêt, elle ne sert plus d’émetteur pour les stations de télévision SWR. Une fois la visite terminée, on se retrouve au Biergarten au pied de la tour.
Ouvert 7/7 de 10 à 22h
Entrée adultes 10,50€ • Entrée Kids 5,50€
Accès : U7 + U8 + U15, arrêt Ruhbank Fernsehturm. Bus ligne 70.
Autrefois Sankt Leonhards Vorstadt, cette extension de la vieille ville apparue au 14ème s. était surnommée le Bohnenviertel ou quartier des haricots. Pourquoi ce nom ? Aujourd’hui un peu bohème, autrefois l’ambiance n’était pas franchement à fête. C’était même carrément la disette, un quartier pauvre dont la ressource principale était le haricot. Les habitants le cultivaient un peu partout, dans les arrière-cours des petites maisons (à colombages comme la Weinstube Schellenturm), on en fabriquait même des guirlandes que l’on accrochait dans les rues.
Une coutume locale consistait à préparer un gâteau une fois par an que l’on le découpait en parts, dans l’une d’entre elles se cachait une fève, celui qui tombait sur cette part devenait le roi des haricots (Bohnenkönig)…Ça vous évoque quelque chose ?
Tschüss les haricots désormais remplacés par boutiques d’antiquités, winstubs, cafés, ateliers d’artistes, immeubles avec de jolies petites cours intérieures…Chaque année se tient la traditionnelle Stuttgarter Bohnenviertelfest. Pour quadriller le périmètre baladez-vous dans les rues : Brennerstraße, Esslinger Straße, Kanalstraße, Katharinenstraße, Leonhardstraße, Pfarrstraße, Rosenstraße, Wagnerstraße, Weberstraße
Que l’on soit pour ou contre – la posture à l’égard des zoos n’étant pas le débat ici – Wilhelma c’est l’activité familiale par excellence à Stuttgart. Le parc est immense, il y a de quoi s’occuper une bonne demi-journée. Je suis restée 3 heures et je n’ai pas pu parcourir l’intégralité du jardin.
Privilégiez plutôt le repas tiré du sac si vous le pouvez, ou au moins partiellement (avec des kids l’addition est vite salée, sans parler des heures de pointe aux selfs). Le week-end, la fréquentation est plus élevée, le jardin attire beaucoup de visiteurs.
L’entrée principale se situe Neckartalstrasse mais il y également 2 entrées secondaires. L’entrée n’est pas donnée mais compte-tenu de la taille du jardin, des nombreuses infrastructures, serres et animaux, c’est assez justifié.
Entrée Adultes : 23€ - Kids : 9€
Ouvert : 8:15-20:00 l'été (entrée principale)
Biergarten avec terrasse panoramique, colline verdoyante, vignobles (une autre caractéristique de Stuttgart), c’est l’un des plus jolis points de vue situé au sud-ouest de la ville. Un peu de storytelling ? Karlshöhe, c’est une ancienne carrière de grès transformée en parc depuis 1864. Option glandouille dans l’herbe, lecture, coucher de soleil, pique-nique entre potes, détente ou apéro au pied des vignes, à vous de choisir ! Pour y accéder, il faudra monter les 408 marches ou Stäffele de la ville.
Après l’ascension du mont Karl (en hommage au souverain du Wurtemberg Karl Ier pour son 25ème jubilé royal) c’est l’heure du rafraichissement au Biergarten Tschechen und Söhne, un ancien bar à lait ouvert en 1961 pour l’exposition horticole régionale (Landesgartenschau). Fun fact, la pierre extraite de la carrière a notamment servi à la construction de l’église évangélique (Stiftskirche) et du vieux château (Altes Schloss, Schillerplatz). Aujourd’hui le cratère a été remplacé par une aire de jeux pour les kids.
Humboldtstraße 44
Accès : U1 Marienplatz
J’avais repéré ce spot sur un blog. Quand j’ai vu l’escalier (encore des Stäffele) et la centaine de marches se dresser devant moi, j’ai bien failli faire demi-tour. J’étais sacrément motivée ce jour-là et mes mollets s’en souviennent encore. C’est mignon et sûrement très chouette avec une bière au coucher du soleil – la vue sur la ville est quand même bien sympa – quoiqu’un peu déceptif car tout petit. La faute à Google Maps qui m’a vendu une vaste étendue verte. Mais il faut avouer que ce petit pavillon chinois en plein cœur de la ville est plutôt insolite. Un air de Westpark munichois en modèle réduit (1500 m2). À faire s’il vous reste deux heures à tuer avant le retour en train, si vous voulez rester dans un périmètre proche de la gare…et si vous avez envie de brûler quelques calories supplémentaires.
Birkenwaldstraße 65
Ouvert 7h-20h l'été. Gratuit.
Berceau de l’automobile, il serait dommage de quitter Stuttgart sans visiter au moins un des musées dédiés. Le musée Porsche étant plus excentré, j’ai opté pour le musée Mercedes. Dans un bâtiment futuriste de 34m2, le Mercedes-Benz Museum retrace sur 9 étages l’évolution de la marque au cours de l’histoire, ses innovations et avancées technologiques – de 1886 à aujourd’hui – et la descente se fait dans l’ordre chronologique. Qu’on soit fan d’automobiles ou non, le musée ne laisse pas de marbre. Pour la visite complète du Musée Mercedes, consultez l’article dédié.
Mercedesstraße 100
Ouvert Mardi à dimanche 9h-18h • Entrée adultes 16€
Accès S1 arrêt Neckarpark
Quand la météo n’est pas folichonne, les musées (et les cafés !) sont toujours une bonne solution de repli. Et parce que le programme sur trois jours est tout de même ambitieux, entre le Kunstmuseum (Musée d’Art Moderne et Contemporain) et la Staatsgalerie (Galerie d’Art National) il faudra peut-être trancher aussi.
La Staatsgalerie regroupe en réalité 2 musées, la Alte Staatsgalerie, le bâtiment d’origine et son extension, la Neue Staatsgalerie, qui date de 1984 et l’œuvre de l’anglais James Stirling. Elle est reconnaissable à sa tuyauterie bicolore rose et bleue et à l’imposante baie vitrée verte aux faux airs de soucoupe volante (lorsqu’elle n’est pas planquée par les travaux).
La Staatsgalerie, c’est une impressionnante collection permanente – 5500 pièces – d’œuvres picturales (peintures, dessins, aquarelles, photos…) mais également de sculptures du 14ème jusqu’au 21ème siècle. Les œuvres sont réparties chronologiquement dans le double musée : à l’étage, l’Alte Staatgalerie couvre la période du 14ème au 19ème, avec une aile dédiée à la peinture italienne (1300-1800) suivie par la peinture européenne (1750-1900). Le rez-de-chaussée se concentre sur la peinture germanique (1300-1550) et la peinture flamande et hollandaise (1480-1700). Le bâtiment Stirling quant à lui, se consacre intégralement à l’art moderne et contemporain de 1900 à 1990, my personal favorite…
Tous les mouvements picturaux sont représentés (expressionnisme, cubisme, nouvelle objectivité…) avec de grands noms tels Léger, Braque, Picasso, Dali, Pollock, Arp, Modigliani, Monet, Renoir, Macke, Klee, Beckmann, Dix…pour ne citer qu’eux. Ça tombe sous le sens mais la Staatgalerie abrite bien évidemment des expositions temporaires. Si le temps est maussade, que vous êtes sensible à la peinture, ça vaut bien le coup de s’y perdre quelques heures…
Sur la Schlossplatz etentouré par les bâtiments plus classiques du centre-ville, ce cube de verre fait partie des bâtiments emblématiques de la ville. Le Kunstmuseum, le Musée des Arts renferme des œuvres modernes et contemporaines, dont la collection Otto Dix (expressionisme/nouvelle objectivité). Le café-restaurant Cube offre une vue panoramique sur la ville.
Staatsgalerie : Konrad-Adenauer-Straße 30-32
Ouvert du mardi au Dimanche : 10h-17h, nocturne le jeudi 20h.
Entrée 7€/5€ - Gratuit le mercredi
Kleiner Schloßplatz 1
Ouvert du Mardi au Dimanche 10h–18, Vendredi 10h–21h
Entrée 11€/8€
S’imprégner des jolies couleurs et flâner au marché hebdomadaire de la Schillerplatz, ou encore celui de la Marktplatz. Ils réunissent principalement des étals de fruits et légumes et des stands de fleuristes. Pour manger, c’est à la Markthalle qu’il faut s’arrêter, le marché couvert et le ventre de Stuttgart. Fruits et légumes, épicerie italienne, espagnole, café, boulangers, fromagers, charcutiers, la Markthalle ce sont 5000 m2 de food, plusieurs restos (avec terrasse) et 33 stands alimentaires au rez-de-chaussée. À l’étage vous trouverez des magasins de déco, beauté et linge de maison. Sans être époustouflant, ça reste un endroit sympa. Un incontournable malgré tout, son architecture Art Nouveau vaut réellement le coup d’œil. Classée monument historique, la halle existe depuis 1914.
MARKTHALLE : Dorotheenstraße 4 • Du lundi au vendredi 07:30 - 18:30 - Samedi 07-17h
Marché hebdo Schillerplatz : mardi + jeudi 07-13h, samedi 07-13:30
Pour les plans food à Stuttgart, consultez l’article dédié.
À env. 10 min de la gare en tram se trouve la Cité du Weissenhof, un ensemble de 21 maisons (dont 11 encore habitées) à l’architecture sobre et épurée. En 1927, dans le cadre d’une expo architecturale, Stuttgart développe un programme d’habitation pour les citadins des grandes villes. Un projet orchestré par la crème des architectes de l’époque (Van der Rohe en chef du projet, Le Corbusier, Gropius – fondateur de l’école du Bauhaus – entre autres), 17 au total et chacun d’entre eux a signé sa maison (voire plusieurs) en respectant la contrainte, le toit en terrasse. La maison Le Corbusier est classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2016. C’est aujourd’hui un musée que l’on peut visiter, le Weissenhofmuseum.
Ouvert du mardi au vendredi 11h-18h • samedi, dimanche 10-18h
Entrée 5€ (6,50€ à partir de septembre)
U5 arrêt Killesberg
La Stadtbibliothek (bibliothèque universitaire) c’est LE bâtiment le plus photographié de Stuttgart on comprend vite pourquoi. Gris le jour, bleu la nuit, cet imposant cube se trouve sur la Mailänder Platz à deux pas ou presque de la gare, dans un quartier récent et animé, l’Europaviertel. Le Milaneo (l’énorme centre commercial) présente moins d’intérêt à mes yeux. Inaugurée en 2011, c’est l’œuvre de l’architecte coréen Eun Young Yi. Que dire sinon éblouissant, ultra-moderne, minimaliste. L’intérieur l’est tout autant, baigné de lumière en journée grâce à la verrière, d’une sobriété et d’une blancheur immaculée. Rampes, escaliers, étagères c’est un monochrome de Whiteman (vous avez la ref ?). Les ouvrages y sont répartis sur 8 étages. À part le bruit d’un déclencheur de temps à autre, l’ambiance est quasi monacale. C’est un bâtiment d’études, vous êtes donc priés de respecter la quiétude du lieu.
Quelques mètres plus loin et toujours dans l’Europaviertel, la silhouette élancée de la Tour de verre de la Banque du Bade-Wurtemberg LBBW (architectes Wöhr/Mieslinger), des hôtels futuristes comme le Cloud N°7.
Mailänder Platz 1 • fermé jusqu'à octobre 2024 (travaux)
Lors de ma première visite en 2022, Stuttgart by day, c’était quand même un peu raté ! Entre gravats, marteaux-piqueurs, pelles, grues, pas un monument qui ne soit épargné par ce lifting. Pas une église ou une fontaine qui ne soit encerclée ou recouverte d’un vilain filet. Pas une déviation qui ne vous éloigne de votre destination. Bref, à peu près tous les lieux d’intérêts que j’avais épinglé sur ma Google map ternis par un échafaudage ou une bâche.
La nuit, tous les chats sont gris. Et l’éclairage nocturne était bien plus flatteur. Petite balade nocturne dans Stuttgart. La Stadtbibliothek, de jour comme de nuit c’est une petite claque ! Avec son perron et ses jolies colonnes classiques, le Staatstheater (Théâtre de l’Opéra), construit entre 1909 et 1912 par Max Littman. Le Kunstmuseum, le Musée des Arts.
Une fois n’est pas coutume, après la phase de repérage préalable, je suis partie à la pêche aux spots street-art. Liste non exhaustive, j’ai l’intention de revenir pour étoffer la galerie. Au centre-ville, les 2 colonnes de la Paulinenbrücke sont l’œuvre des artistes Jack Lack et Dingo Babusch.
La Graffiti Haus. Au numéro 64 de la Schlossstrasse se trouve la Graffiti Haus. Fan d’art urbain et pour soutenir le mouvement, la promoteur de l’immeuble a lancé en 2015 un appel à projet auprès de street artistes pour recouvrir intégralement l’immeuble de fresques. Avec l’idée de faire germer une graine et provoquer un effet domino (Artistes Frederic Merkt & Daniel Schmieder).
Plus au nord, la Hall of Fame à Bad Canstatt, c’est l’endroit où les street artists peuvent se défouler légalement. Les œuvres ont par définition une durée de vie limitée, renouvellement permanent ! Il suffit de sortir de la S-Bahn et de descendre l’escalier qui mène sous le pont König-Karl-Brücke qui enjambe la Neckar.
Au départ de France :
à 2h de Strasbourg
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